Croisade*Noire
Messages : 19 Date d'inscription : 13/07/2008 Localisation : Khuzdul
| Sujet: Le pacte de la Connaissance Dim 21 Sep 2008 - 1:26 | |
| Il y a cela, quelques semaines :L’elfe noir marchait ostensiblement sur le chemin qui menait au poste de garde. Il avait parcouru la route qui le menait vers le royaume d’Armëlia, un peu comme s’il la connaissait déjà...
Pour cause, l’actuel suzerain du royaume, avait traversé naguère le domaine du clan de la Croisade*Noire et s’était entretenu avec nostalgie avec Oslo, sur les lieux de son enfance qu’il avait quitté pour parcourir le monde.
Aussi étonnant cela soit-il, il en était reparti en vie.
Est-ce du à l’analyse diplomatique des Matrones ?
Au fond marchand des elfes qui présageait un investisment plus rentable à long terme ?
A Narthe qui lui prévoyait une autre destiné ?
Ou simplement l’amusement que le caractère naïf mais combatif du jeune humain avait produit auprès d’Oslo ?
Toujours est-il qu’il avait quitté Kuzdhul bien vivant. Et à priori, il fallait s’en réjouir.
Conscient que sa présence allait semer l’alarme auprès du poste de garde, Oslo avançait bras écarté, paumes ouverte.- Hola, poste de garde ! - Je viens en paix et détiens une missive pour votre suzerain !!Il déposa doucement sur le sol, son cimeterre, une arbalète de poing, puis retira de chaque botte, une dague. Il recula doucement de plusieurs mètres, conservant les bras bien écartés. Le jeune souverain était plongé dans un sommeil profond, lorsque des bruits de pas se firent entendre dans le long corridor menant aux appartements royaux. Un garde nerveux apparut à l'entrée de la chambre du roi.- Messire, un elfe noir du nom d'Oslo se trouve à la frontière du royaume. Il désire vous remettre une missive. Que dois-je faire ? - Oslo avez-vous dis ? Faites préparer mon cheval, je viendrais en personne à sa rencontre. Le garde, malgré son étonnement, s'exécuta immédiatement. Le seigneur enfila sa tunique, attrapa son épée et ajusta son magnifique chapeau. Il rejoignit ensuite les écuries où l'attendait le soldat avec sa monture. Après avoir dépassé les portes de la cité, ils firent route en direction du poste de garde. La traversée de la forêt mystérieuse était toujours délicate, surtout en pleine nuit. Cependant, le souverain connaissait le chemin sur le bout des doigts.
Le poste de garde était enfin en vue. Oslo se tenait à quelques mètres des soldats qui le surveillaient, l'arme au poing. Le roi descendit adroitement de son cheval, et attendit une réaction de l'elfe noir ...
Oslo observa le jeune suzerain.- Je vous salut, roi Fabien.
- Je suis fort aise de vous voir en bonne santé. Voyages et aventures ont donc su conduire vos pas vers votre destinée. Je gage que ceux-ci ont su ouvrir votre esprit, sur toutes les complexités de ce monde.Oslo sourit, et lui tendit un parchemin enroulé dans un étui de cuir.- Notre dirigeante ma chargé de vous remettre ce courrier. Elle vous prie de bien vouloir l’étudier. J’en connais les directives et pourrais répondre à d’éventuelles questionsLe jeune souverain esquissa un léger sourire en écoutant les sages paroles de l'elfe noir.- Je constate à mon tour que vous êtes en très bonne santé, j'en suis ravi.Fabien attrapa l'étui de cuir que lui tendait Oslo. - Nous allons étudier sérieusement cette missive. Vous aurez très prochainement de nos nouvelles. Je vous souhaite un bon retour sur votre domaine.Le roi enfourcha sa mouture et disparu dans la pénombre de la forêt mystérieuse. … / … Drane 15 Grimstel 1239
Au suzerain du royaume d’Armëlia,
Nous, Matrone Iymril Ousstryl régente de la Croisade Noire, Voulons vous entretenir d’événement intéressant nos deux peuples.
Comme vous avez pu le constater, rien n’est vraiment blanc, rien n’est vraiment noir au royaume voisin de Vesperae. Aux cours de la dernières bataille aux approches de Proncilla, nous avons constaté que vos troupes s’intéressaient, comme nous, je ne vous mentirais pas, aux fameux fragments de la connaissance.
Submergé par le nombre, nous n’avons pu résister au troupes du roi fantoche Rolland IV et de ses acolytes, qui comme vous l’avez vu, méprisent également toutes troupes étrangères, humaines ou non, et qui n’hésitent pas à les écraser, si dans leur malheur, elles se trouvent sur leur chemin.
Notre constat est le suivant, pour maintenir l’harmonie et l’équilibre des choses en ce monde, il nous parait nécessaire d’éviter qu’un clan monopolise un savoir qui pourrait lui permettre de le dominer.
Nous savons que vous tenez à la paix enfin retrouvé dans votre royaume, et sachez que, celui-ci, fort éloigné du notre, ne représente pas une source de butin pour nous. Mais gardez à l’esprit que si un clan ou une alliance devenait maître de Vesperae, celui-ci, deviendrait grande menace pour tout ses voisins…
Nous nous refusons à nous allier aux guildes Démoniaques, ce qui entend l’Union Démoniaque, ainsi que l’Arche Sombre, déjà détentrice d’un fragment. L’alliance humaine méprise les nôtres, et nous ne portons aucune estime à leur représentant.
Une évidence apparaît, et c’est pour se faire, que je vous propose, non pas une alliance, terme qui pourrait choquer d’un coté comme de l’autre, mais un pacte d’assistance mutuelle, en ce qui concerne l’affaire des fragments.
Dans ce but nous offrons, services, conseils, assistances, en tout temps et en tout lieux, des troupes elfes noir des clans de la Croisade Noire et des Elfes du Chaos, en contrepartie, les résultats et profits que pourront apporter cette assistance seront partagés avec vous, suzerain du royaume de Vesperae.
Certes, je ne nierais pas, comme vous le savez, que nous ne faisons cette proposition que par pur intérêt, intérêt, qui me semble là réciproque, si nous voulons conserver une chance, l’un ou comme l’autre, de récupérer une partie de ce savoir et maintenir l’équilibre précaire de ce monde. On m’a dit le plus grand bien de la vaillance de vos guerriers. et votre position dans ce monde n’en sortira que renforcé.
Je vous demande de réfléchir à ma proposition qui bien entendu devra rester secrète afin de sauvegarder un effet de surprise, et n’être utiliser que si elle peut donner un avantage significatif, à l’un, ou à l’autre de nos parties, avant, comme sur le champ de bataille.
C’est pourquoi je vous demande, de n’en parler qu’aux gens de confiance de votre entourage, chose que je fais déjà naturellement, de mon coté.
Dans l’espoir que ma missive, pourra vous persuader, non pas de notre bonne foi, mais de l’intérêt commun que nous pouvons y puiser.
- Iymril Ousstryl. ... / ... Ainsi nacquit : Le pacte de la Connaissance. | |
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